Selon Politico, le gouvernement allemand prévoit de jeter à la poubelle 200 millions de doses de vaccins contre le Covid-19. Cette décision risque de susciter la colère des contribuables allemands, qui ont investi des millions d'euros dans l'achat de ces vaccins. Jusqu'à présent, 83 millions de doses ont déjà été éliminées, tandis que 120 millions de doses restent inutilisées dans les stocks allemands. Les pertes financières associées à la destruction de ces vaccins pourraient s'élever à des milliards d'euros pour le gouvernement allemand. Il convient de noter que d'autres pays européens, comme la France, ont également dû détruire des doses de vaccins non utilisées en raison du désintérêt des pays bénéficiaires.

Selon les informations rapportées par le média Politico, le gouvernement allemand prévoit de jeter à la poubelle 200 millions de doses de vaccins contre le Covid-19 qui n'ont pas été utilisées. Cette décision fait suite à la fin de la pandémie de coronavirus, qui est considérée comme moins menaçante au niveau mondial. Jusqu'à présent, 83 millions de doses ont déjà été détruites, tandis que 120 millions de doses restent stockées et inutilisées.

La destruction de ces vaccins représente une perte financière considérable pour l'Allemagne, et Politico estime que cela pourrait coûter des milliards d'euros au gouvernement. Bien que les autorités allemandes ne fournissent pas de détails supplémentaires sur cette affaire, il est confirmé que 5 millions de doses du vaccin Moderna, 18 millions de doses du vaccin Pfizer et 6 millions de doses du vaccin Novavax ont été détruites en 2023.

Il convient de noter que l'Allemagne n'est pas le seul pays européen confronté à la problématique de la destruction de vaccins non utilisés. En mai 2022, la France a été contrainte de détruire 3,6 millions de doses de vaccins AstraZeneca, car les pays destinataires, principalement des pays pauvres, ne les souhaitaient plus. Cette situation a également été constatée dans d'autres pays où les vaccins non utilisés ont été refusés par les pays bénéficiaires prévus.

Les raisons pour lesquelles ces doses sont jetées varient. Certains pays pauvres ont décliné les vaccins en raison de problèmes logistiques ou de préférences pour d'autres vaccins. Par exemple, la France avait prévu de fournir des doses à Covax, mais celles-ci n'ont pas été livrées faute de pays récipiendaires. De même, un don bilatéral a été annulé en raison du désistement du pays destinataire.

La destruction de ces doses de vaccins met en évidence les défis liés à la gestion de la distribution et de l'utilisation des vaccins, ainsi que les difficultés pour anticiper la demande et éviter le gaspillage. Cela soulève également des questions quant à la planification et à la coordination entre les pays pour assurer une utilisation optimale des vaccins disponibles.