L'envoyé spécial américain pour le climat, John Kerry, s'est réuni à Pékin avec son homologue chinois, Xie Zhenhua, marquant ainsi la reprise du dialogue sur le climat entre les deux pays. La Chine et les États-Unis sont les deux principaux émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre.

La rencontre, qui a duré quatre heures selon CCTV, la chaîne d'État chinoise, n'a pas donné lieu à la communication de détails spécifiques. Cette collaboration sino-américaine sur le climat avait été suspendue il y a un an à la suite de protestations de la Chine contre le déplacement de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants américaine, à Taïwan.

L'objectif de John Kerry lors de cette réunion était d'appeler la Chine à prendre des mesures concrètes pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Il a souligné que chaque pays, y compris la Chine, avait la responsabilité de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain, a déclaré que le monde devrait encourager et, si nécessaire, exercer une pression sur la Chine pour qu'elle prenne des mesures significatives.

La Chine s'est engagée à atteindre son pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et à parvenir à la neutralité carbone d'ici 2060. Le président chinois, Xi Jinping, a également annoncé que le pays réduirait sa dépendance au charbon dès 2026, malgré l'approbation récente d'une augmentation de la capacité de production d'électricité à partir de ce combustible fossile.

La reprise des échanges sur le climat entre les États-Unis et la Chine souligne l'importance de la coopération internationale pour faire face à la crise climatique. Les deux pays jouent un rôle crucial dans la transition vers des économies à faible émission de carbone et dans la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris.