Lors d'un discours sur les droits reproductifs à Des Moines, Iowa, la vice-présidente américaine Kamala Harris a abordé deux sujets importants : les difficultés économiques auxquelles font face les Américains et les obstacles que rencontrent les femmes en matière d'accès à l'avortement.

Harris a souligné que la plupart des Américains pourraient être confrontés à la faillite en raison d'une dépense inattendue de 400 dollars. Elle a mis en lumière les défis financiers auxquels font face les femmes, en particulier celles vivant dans l'État de l'Iowa, si elles sont contraintes de se rendre dans d'autres juridictions pour pratiquer un avortement, en cas de levée du blocage d'une loi locale qui interdit la plupart des interruptions de grossesse après six semaines.

Selon Harris, les femmes pourraient devoir payer la garde des enfants en tant que parent célibataire, s'absenter du travail sans possibilité de congés familiaux, et faire face aux frais de déplacement pour accéder à un avortement. Ces défis économiques peuvent rendre l'accès à l'avortement extrêmement difficile pour certaines femmes, les forçant à faire des choix difficiles.

Les déclarations de Harris ont été critiquées par les secteurs de l'opposition, qui considèrent que les difficultés économiques mentionnées sont en partie le résultat des politiques économiques mises en place par le président Joe Biden au cours de ses deux années au pouvoir. Ces critiques soulignent que la situation économique difficile de nombreux Américains nécessite une attention et des solutions appropriées.