Suite au coup d'État au Niger, les putschistes ont ordonné la fermeture des frontières aériennes et terrestres du pays, mais ont rouvert celles-ci avec cinq pays frontaliers mercredi. Cette décision a suscité des inquiétudes concernant l'approvisionnement en uranium, étant donné que la France a des intérêts dans l'exploitation de mines d'uranium dans le pays.
Cependant, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé que aucune entreprise française n'exploite de mine d'or au Niger . Il a souligné que les approvisionnements en uranium de la France sont extrêmement diversifiés et que le Niger ne représente que 4% de la production mondiale.
Orano (anciennement Areva), une entreprise française présente au Niger depuis les années 1970, a également confirmé que ses activités dans le pays se poursuivent malgré les perturbations causées par le coup d'État. Orano exploite des gisements sur le site de Somaïr, près d'Arlit, et est en cours de réaménagement d'une ancienne mine à Akouta. L'entreprise emploie environ 900 personnes, principalement des locaux.
En mai, Orano avait signé un accord avec les autorités nigériennes pour renouveler sa présence dans le pays pour plusieurs années. Grâce à des stocks constitués, la Commission européenne a estimé que le coup d'État ne menace pas l'approvisionnement de l'UE en uranium.
Il est également important de noter que des fausses informations similaires circulent sur les réseaux sociaux concernant une prétendue interdiction d'extraction d'uranium émise par les autorités du Burkina Faso, un pays voisin du Niger.
Dans l'ensemble, la France et ses entreprises continuent de surveiller la situation de près et affirment que leur approvisionnement en uranium est bien assuré malgré les événements politiques au Niger.
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