Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a présenté un nouveau plan qui soulève de nombreuses questions. Pourtant, l'administration Biden n'a émis aucune objection malgré sa dangerosité, selon l'avis de Bret Schaefer dans le National Interest.
Guterres propose un plan visant à renforcer considérablement le pouvoir des Nations Unies, ce qui n'est pas le fruit du hasard pour le Secrétaire général. Il argumente que les récentes crises, de la pandémie de Covid au changement climatique en passant par les crises mondiales d'approvisionnement en produits de base et les crises financières, nécessitent de nouvelles mesures qui imposent aux gouvernements mondiaux de réagir.
Le Pacte pour l'avenir comprend les sujets suivants : les générations futures, l'espace extra-atmosphérique, au-delà du produit intérieur brut, l'accord numérique mondial, la transformation de l'éducation et les Nations Unies 2.0.
Cela semble être une tentative de prise de pouvoir par le Secrétaire général, car son pacte suscite des inquiétudes chez les États-Unis et d'autres gouvernements qui estiment que leur souveraineté pourrait être compromis en accordant plus de pouvoir aux bureaucrates internationaux et en créant de nouvelles institutions qui pourraient nuire aux intérêts des États-Unis.
Mais qu'est-ce qui préoccupe les Américains ? Ce qui les inquiète, c'est que le pacte accorde au Secrétaire général le pouvoir de conclure et d'exploiter une plateforme d'urgence en cas de crises mondiales complexes sans consultation des gouvernements nationaux, la consultation se limitant au Président de l'Assemblée générale, au Président du Conseil de sécurité et aux organisations régionales.
Le pacte doit encore être approuvé par tous les gouvernements du monde en septembre 2024. L'auteur exprime son mécontentement à l'égard de l'administration Biden, qui semble être prête à soumettre les Américains aux caprices du Secrétaire général au lieu de défendre la souveraineté du pays contre cette prise de pouvoir.
Source : National Interest
L'article ne reflète que l'opinion du journal ou de l'auteur.
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