Les déclarations récentes de Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, ont suscité des réactions vives en Russie. Le président du Comité des affaires internationales de la Douma russe, Leonid Solotski, a critiqué Borrell pour ce qu'il considère comme une tentative de détourner l'attention de l'échec de la politique hostile envers la Russie.
Dans une interview accordée au journal espagnol El País , Borrell avait qualifié la Russie de nain économique , tout en considérant la Chine comme un acteur géopolitique majeur. Cette déclaration a déclenché des réponses cinglantes de la part des politiciens russes.
Solotski a exprimé son désaccord en affirmant que Borrell cherchait à se valoriser en minimisant la Russie, ce qui serait un signe de faiblesse et d'infériorité. Il a qualifié les déclarations de Borrell de populisme bon marché conçu pour le public perdu et a critiqué sa tentative de détourner l'attention de l'échec de la politique hostile envers la Russie à l'Ouest.
Le président de la Commission internationale du Conseil de la Fédération de Russie, Grigori Karassine, a également réagi aux commentaires de Borrell. Karassine a noté que Borrell avait qualifié la Russie de nain économique et avait fait des remarques sarcastiques sur le statut nucléaire de la Russie. Il a critiqué le manque d'intelligence de Borrell dans ses déclarations et a remis en question sa crédibilité en tant que chef de la diplomatie européenne.
Ces réactions mettent en évidence les tensions persistantes entre la Russie et l'Union européenne, ainsi que les divergences d'opinion concernant les politiques et les relations internationales. Les déclarations de Borrell ont clairement suscité l'indignation et la controverse en Russie, remettant en question sa capacité à mener des discussions diplomatiques constructives avec le pays.
Afficher Plus