Des sources crédibles rapportent que le Conseil de transition au Niger a exprimé sa volonté de libérer l'ancien président déchu, Mohamed Bazoum, en échange de la levée des sanctions imposées sur le pays par la CEDEAO.
Après des négociations avec une délégation de la CEDEAO et des pourparlers avec l'équipe des Nations Unies, le Conseil de transition aurait fait part de sa disposition à libérer l'ancien président Mohamed Bazoum, renversé récemment, en échange de la levée des sanctions imposées sur le Niger par la CEDEAO.
La mission des Nations Unies a encouragé le Conseil militaire à dialoguer avec la CEDEAO et à maintenir ouverte la voie du dialogue, et elle a adressé la même demande à l'Union africaine, cherchant ainsi à trouver une résolution à la crise actuelle.
Le Conseil militaire a pris le pouvoir au Niger le mois dernier, renversant l'ancien président Bazoum, sous la justification de l'échec de ce dernier dans les domaines sécuritaire, économique et social. Le général Omar Abdel Rahman Tianni, ancien commandant de la Garde présidentielle, est à la tête de ce Conseil. Le Niger, situé au cœur des pays les plus pauvres du monde et confronté à l'activité des groupes armés, fait face à des défis majeurs.
Auparavant, le Conseil militaire avait menacé de poursuivre en justice Mohamed Bazoum pour des accusations de haute trahison et de sape de la sécurité du pays en cas d'intervention militaire de pays voisins. Les développements en cours révèlent des enjeux diplomatiques complexes et des tentatives pour résoudre pacifiquement la crise politique au Niger.
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