L'administration américaine a entamé la mise en place d'une série de correspondances visant à contourner les restrictions imposées par le Congrès et à concrétiser la promesse du président Joe Biden envers le président palestinien Mahmoud Abbas. Cette promesse consiste à fournir une aide financière à l'Autorité palestinienne malgré les contraintes légales en place.

Selon des sources diplomatiques citées par la chaîne i24 News, des échanges entre les ministères des Affaires étrangères et des Finances révèlent que l'administration Biden est en voie d'annoncer un nouveau plan d'aide à l'Autorité palestinienne, évalué à hauteur de 360 millions de dollars. Une partie de ce montant, soit 100 millions de dollars, serait destinée à l'Agence de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), un montant similaire à celui versé lors de l'année précédente.

Des sources proches des cercles de décision à Washington ont indiqué que l'approche adoptée par l'administration Biden vise à naviguer habilement entre les contraintes légales, cherchant ainsi des solutions pour fournir cette assistance à l'Autorité palestinienne. Cette démarche devient d'autant plus complexe en raison des restrictions et des lois imposées par le Congrès en ce qui concerne les fonds alloués aux Palestiniens de manière générale.

Cette initiative soulève des questions délicates quant à la manière dont les États-Unis parviendront à respecter leur engagement envers l'Autorité palestinienne tout en respectant les restrictions légales en place, ce qui reflète un équilibre subtil entre la politique étrangère et les contraintes internes du pays.