Au sommet conjoint de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe à Riyad, le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué Israël, le qualifiant de chouchou de l'Occident . Il a appelé Israël à compenser les dégâts causés dans la bande de Gaza, affirmant que le pays ne dédommage pas les peuples qu'il a massacrés, occupés, brûlés, détruits et persécutés . Erdogan a accusé Israël de se comporter de manière privilégiée vis-à-vis de l'Occident.

Face à l'absence de compensation, le président turc a proposé la création d'un fonds de soutien à la reconstruction de l'enclave palestinienne au sein de l'OCI, soulignant la nécessité de ne pas laisser les Palestiniens sans propriétaire ni défense en tant que monde islamique.

Erdogan a également exigé une enquête sur la possession présumée d'armes nucléaires par Israël, alléguant que l'existence de telles armes était admise par les ministres israéliens. Si confirmée, il a insisté sur la nécessité de revoir cet arsenal, soulignant son potentiel de menace pour la région et l'humanité toute entière.

Parallèlement, Erdogan a appelé le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité qu'Israël aurait commis contre le peuple palestinien. Il a exhorté à prendre les mesures nécessaires contre les responsables de ces atrocités, dénonçant une barbarie sans précédent où hôpitaux, lieux de culte, écoles, camps de réfugiés et ambulances sont bombardés, et les civils migrés vers les zones de sécurité sont massacrés. Erdogan a également critiqué l'Occident pour son silence face à ces massacres, soulignant l'importance de trouver une solution permanente à la question palestinienne, incluant la création d'un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale dans les frontières de 1967.