Selena Gomez se retrouve au cœur d'une polémique après avoir appelé à la protection des civils de Gaza. La star américaine, également propriétaire de la marque de cosmétiques Rare Beauty, a publié un message le 31 octobre exprimant son souhait de protéger tout le monde tout en reconnaissant les limites de son influence.

Cette déclaration a déclenché des réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes demandant à Gomez de prendre une position plus claire sur le conflit israélo-palestinien. Mitchell Bard, membre de l'organisation juive American-Israeli Cooperative Enterprise (AICE), a déclaré à TMZ que Gomez subissait des pressions visant à diaboliser Israël, alléguant que ses préoccupations étaient davantage liées aux menaces de boycott contre son entreprise après que le PDG de Rare Beauty a adopté une position pro-israélienne.

L'AICE a accusé Gomez de lâcheté, affirmant qu'elle cherchait à apaiser les critiques en adoptant une position populaire, considérant les Palestiniens comme des victimes sacrifiées par le Hamas. Cette accusation fait suite à une publication pro-palestinienne de Rare Beauty quelques jours après le message initial de Gomez.

Dans cette publication, l'entreprise a appelé à la protection des civils à Gaza, condamné l'antisémitisme et l'islamophobie, et exprimé sa tristesse face à l'attaque contre des civils innocents en Israël le 7 octobre. Des dons à des organisations humanitaires, dont le Croissant-Rouge palestinien, le Magen David Adom israélien et l'Unicef, ont également été annoncés.

Alia Malak, membre de l'organisation palestinienne Boycott, Désinvestissement et Sanctions, a défendu Gomez en soulignant son appel au cessez-le-feu, à la justice et à la responsabilité, considérant qu'elle se situait du bon côté de l'histoire.