Des sources, dont France Info, ont révélé que la société NovaRhena, créée par les pouvoirs publics pour compenser les pertes liées à la fermeture des réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020, risque de gaspiller 480 000 euros d'argent public. NovaRhena avait pour mission d'aménager une zone de 220 hectares pour accueillir des entreprises innovantes, mais aucun chantier n'a encore vu le jour. Le projet a été revu à la baisse en raison d'une surface constructible deux fois plus petite que prévue, et la collectivité locale a décidé de mettre fin aux services de NovaRhena, entraînant sa dissolution en octobre 2022. Le fait que la moitié du capital, soit 480 000 euros, ait déjà été dépensée a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, soulignant le gaspillage d'argent public dans un projet qui n'a jamais abouti.

La société NovaRhena a été créée en avril 2021 par les pouvoirs publics français dans le but de compenser les pertes liées à la fermeture des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, arrêtés en 2020. Son objectif était d'aménager une zone de 220 hectares autour de Fessenheim pour accueillir des entreprises innovantes. Cependant, aucun chantier n'a encore été lancé, car la surface constructible s'est avérée être deux fois plus petite que prévue.

Face à cette situation, la collectivité locale a décidé de se passer des services de NovaRhena, qui a été dissoute en octobre 2022. Cependant, malgré l'absence de résultats concrets, la société a déjà dépensé la moitié de son capital, soit 480 000 euros. Cette dépense suscite des critiques, notamment sur les réseaux sociaux, où certains soulignent le gaspillage d'argent public dans un projet qui n'a jamais abouti.

La révélation de cette affaire intervient dans un contexte de crise énergétique, ce qui renforce la controverse autour de la gestion des fonds publics. Certains observateurs critiquent le manque de planification et de suivi dans ce projet, soulignant le besoin de transparence et de responsabilité dans l'utilisation des ressources financières de l'État. Les dépenses non abouties de NovaRhena mettent en lumière les risques de gaspillage et de mauvaise gestion des fonds publics, soulignant la nécessité d'une supervision rigoureuse des projets financés par l'argent des contribuables.