Dans une récente série d'événements au cœur du conflit israélo-palestinien, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a critiqué sévèrement le président français Emmanuel Macron pour ses déclarations jugées erronées et moralement inappropriées. Macron avait précédemment exhorté Israël à mettre fin aux attaques qui, selon lui, touchent délibérément des civils, notamment des bébés, des femmes et des personnes âgées dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien a répondu en affirmant que la responsabilité des dommages causés aux civils incombe au groupe militant Hamas plutôt qu'à Israël. Netanyahu a souligné que c'est le Hamas qui entrave l'évacuation des civils et utilise des installations civiles telles que des hôpitaux, des écoles et des installations de l'ONU comme boucliers humains. Il a insisté sur le fait que condamner le Hamas plutôt qu'Israël devrait être la priorité des nations.

Netanyahu a averti que si le monde libre continue de sanctifier les tactiques terroristes impliquant des civils, cela pourrait se propager, affectant même ceux qui condamnent actuellement Israël. Il a souligné les efforts déployés par Israël pour minimiser les dommages collatéraux tout en refusant les sermons moraux.

Face à la controverse, les responsables français ont tenté de clarifier les déclarations de Macron, soulignant qu'il ne pense pas que les forces israéliennes attaquent délibérément des civils. Ils ont précisé que Macron considère la situation humanitaire à Gaza comme grave et estime qu'une pause humanitaire et éventuellement un cessez-le-feu seraient opportuns pour aider la population civile.

Le bilan actuel des attaques de l'armée israélienne contre Gaza est tragique, avec 11 078 morts, dont 4 506 enfants, et 27 490 blessés, dont 8 663 mineurs. La situation continue de susciter des préoccupations internationales quant à la nécessité d'une résolution pacifique et humanitaire.