Logo - Jor2a.online
Fouilles en cours pour retrouver les corps d

Fouilles en cours pour retrouver les corps d'enfants amérindiens décédés dans un ancien pensionnat au Nebraska


Abonnez vous sur
Telegram

Dave William, un archéologue du Nebraska, mène des fouilles sur le terrain d'un ancien pensionnat pour garçons amérindiens dans le but de retrouver les corps de dizaines d'enfants décédés il y a près d'un siècle. Le pensionnat de l'école industrielle indienne de Gênes, dirigé par le gouvernement fédéral entre 1884 et 1931, était connu pour ses punitions brutales et son interdiction des langues tribales. Les élèves étaient contraints de travaux pénibles et étaient enlevés à leurs familles et à leurs terres d'origine. L'école a fermé ses portes en 1931, mais le souvenir des plus de 80 élèves décédés a persisté.

Les fouilles sont menées dans une zone reculée à proximité d'un canal et de voies ferrées, où le radar a indiqué l'emplacement possible du cimetière de l'école. Si des restes humains sont découverts, le Bureau d'archéologie de l'État travaillera avec la Commission des affaires indiennes du Nebraska pour décider des prochaines étapes. L'analyse ADN pourrait aider à déterminer l'origine géographique des enfants, mais identifier leur tribu peut être délicat. Les autorités envisagent de réenterrer les restes sur place avec un mémorial ou de les remettre aux tribus concernées.

Ce projet de fouilles vise à honorer la mémoire des enfants décédés et à rendre justice à leurs familles et communautés. La recherche est menée avec le soutien des autorités et de la Commission des affaires indiennes du Nebraska, qui travaille depuis des années pour retrouver le cimetière et préserver cette triste page de l'histoire des pensionnats amérindiens.
Les fouilles menées par l'archéologue Dave William sur le terrain de l'ancien pensionnat pour garçons amérindiens à Gênes, dans l'État du Nebraska, ont pour objectif de mettre au jour les restes des enfants décédés il y a près d'un siècle. Selon les archives et les témoignages, au moins 86 élèves sont morts à l'école, principalement des suites de maladies telles que la tuberculose et la fièvre typhoïde, bien qu'un décès ait été attribué à une fusillade accidentelle.

L'école industrielle indienne de Gênes, gérée par le gouvernement fédéral entre 1884 et 1931, était connue pour ses pratiques brutales et sa politique d'interdiction des langues tribales, ainsi que pour l'enlèvement forcé d'enfants à leurs familles et à leurs terres d'origine. La plupart des bâtiments de l'école ont été démolis, mais le souvenir de cette sombre période de l'histoire a persisté.

Les fouilles sont effectuées dans une zone reculée près d'un canal et de voies ferrées, où le radar a indiqué la possible localisation du cimetière de l'école. Si des restes humains sont découverts, le Bureau d'archéologie de l'État travaillera en collaboration avec la Commission des affaires indiennes du Nebraska pour décider des prochaines étapes à suivre. Ces mesures pourraient inclure la réinhumation des restes sur place avec la création d'un mémorial ou la restitution des corps aux tribus concernées.

L'identification des enfants et de leurs tribus d'origine peut être un défi délicat, mais l'utilisation de l'analyse ADN pourrait aider à déterminer la région du pays d'où chaque enfant est originaire. L'archéologue Dave William souligne l'importance de ce projet de fouilles pour honorer la mémoire des enfants décédés et pour rendre justice à leurs familles et à leurs communautés. Cette initiative est soutenue par les autorités locales et la Commission des affaires indiennes du Nebraska, qui s'efforcent depuis des années de retrouver le cimetière et de préserver la mémoire des pensionnats amérindiens.



Afficher Plus


Dernières actualités




© 2023 ||Jor2a.online || Condition d'utilisation