Pfizer continue de résister aux demandes des citoyens européens et d'autres pays pour rendre publics les contrats de vaccins signés avec la Commission Européenne. Cette résistance a été révélée lorsque des députés canadiens ont également tenté de publier les contrats de vaccins signés avec Pfizer, mais ont été déboutés par le laboratoire américain.

Selon les informations, Pfizer a imposé des conditions strictes pour la divulgation de ces contrats. Le laboratoire américain ne prévoit de les rendre publics que lors d'une réunion secrète avec le comité des Comptes Publics, au cours de laquelle l'utilisation de téléphones, de caméras et de bloc-notes serait strictement interdite.

La présidente du groupe Pfizer au Canada, Najah Sampson, a adressé un avertissement au gouvernement canadien, affirmant que la publication des contrats confidentiels serait une utilisation extraordinaire de l'autorité. Elle a souligné que cela enverrait un message négatif aux partenaires économiques et aux entreprises cherchant à investir au Canada, en suggérant que la protection des contrats confidentiels négociés de bonne foi avec le gouvernement fédéral canadien pourrait être violée à tout moment.

Cette situation met en évidence le conflit entre la demande de transparence de la part du public et les préoccupations des entreprises pharmaceutiques quant à la protection de leurs informations confidentielles. La pression pour la divulgation des contrats de vaccins signés avec Pfizer et d'autres fabricants continue de croître, alimentée par des préoccupations concernant les prix, les clauses contractuelles et la responsabilité en cas d'effets indésirables des vaccins.