Le 15 décembre, la Garde civile espagnole a révélé un scandale au sein du principal aéroport de l'île de Tenerife, impliquant 14 employés soupçonnés d'avoir orchestré un réseau de vol dans les bagages des passagers. L'opération, nommée Oretel, a également mis en lumière l'implication potentielle de 20 autres suspects et de 27 bijouteries dans ces activités criminelles.

Selon le communiqué officiel de la Garde civile, les 14 individus détenus font face à des accusations variées, notamment d'appartenance à un groupe criminel, de vol avec force, de dégradations, et de blanchiment d'argent. L'enquête a été lancée en réponse à une augmentation des plaintes de voyageurs signalant des vols et des cambriolages dans leurs bagages enregistrés.

Le réseau criminel opérait avec une structure bien définie, chacun de ses membres assumant des rôles spécifiques. Certains étaient chargés de sélectionner les vols, de dissimuler et de retirer les objets volés des installations aéroportuaires, tandis que d'autres vendaient les effets volés dans des bijouteries, en ligne, ou partageaient les profits.

Suite à la fouille des effets personnels des employés, la Garde civile a saisi des dizaines de montres, téléphones portables, appareils électroniques haut de gamme, ainsi que plus d'une centaine de bijoux. En outre, ils ont récupéré 13 000 euros en espèces et un véhicule haut de gamme. La valeur totale du butin volé atteint près de 2 millions d'euros.

Outre les ventes en ligne, les détenus avaient réussi à écouler de nombreux objets volés dans des magasins d'occasion physiques et virtuels. Par conséquent, 27 bijouteries de la province de Santa Cruz de Tenerife font également l'objet d'une enquête approfondie dans cette affaire de vol de grande envergure.