Le 20 décembre, le président français Emmanuel Macron est intervenu pour dénoncer ce qu'il qualifie de chasse à l'homme à l'encontre de la star du cinéma Gérard Depardieu. Cette prise de position intervient après la diffusion d'un documentaire télévisé controversé sur l'acteur, suscitant des réactions négatives et des appels à une procédure disciplinaire de la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur.

Emmanuel Macron a contredit la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, qui avait annoncé précédemment une procédure disciplinaire à l'encontre de Gérard Depardieu. Le président français, se déclarant un grand admirateur de Gérard Depardieu, un immense acteur , a déclaré sur France 5 qu'il n'appréciait pas les chasses à l'homme et s'est méfié des emballements sur des propos tenus .

Les déclarations de Rima Abdul Malak, selon lesquelles les propos de l'acteur dans le documentaire faisaient honte à la France , ont été rejetées par Emmanuel Macron, qui a souligné que la Légion d'honneur n'était pas destinée à faire la morale. Il a exprimé sa prudence quant au contexte entourant ces allégations et a évoqué la présomption d'innocence.

Les membres de la famille Depardieu ont également réagi, dénonçant une cabale et qualifiant le documentaire de mise en scène . Le président Macron a insisté sur le fait que la Légion d'honneur ne devrait pas être retirée à un artiste sur la base d'un reportage, soulignant la nécessité de respecter la présomption d'innocence.

Ces déclarations du président ont suscité des critiques, notamment d'Olivier Faure du Parti socialiste, qui a remis en question l'engagement du président envers la lutte contre les violences faites aux femmes. Des membres de l'opposition ont qualifié les mots d'Emmanuel Macron de culture du viol . Gérard Depardieu, de son côté, a mis sa Légion d'honneur à la disposition de la ministre de la Culture en réaction aux déclarations antérieures.